πρόσπτυγμα

προσπτύσσω

πρόσπτυστος
προσ·πτύσσω, plier contre, d’où étreindre, serrer, embrasser, acc. Eur. El. 1255, 1325 ; p. suite, traiter amicalement, d’où parler amicalement à qqn, Nonn. Jo. 16, 23 ||
Moy.
1 se plier contre : πλευραῖσιν, Soph. Tr. 767, contre les flancs, se coller aux flancs, en parl. d’une tunique ; λαγόνας ὁρμιῇ, Opp. H. 3, 151, presser les flancs (d’un poisson) avec le harpon ; fig. πρ. μύθῳ, Od. 2, 77 ; 4, 647, parler, s’expliquer ; τινά, Od. 17, 509, se trouver avec qqn ; τινα ἔπεϊ, Hh. Cer. 199, adresser la parole à qqn ||
2 fig. c. à d. embrasser, acc. Od. 11, 451 ; Eur. Bacch. 1320 ; Thcr. Idyl. 3, 19 ; dat. Soph. Ant. 1237 ; p. suite, accueillir ou traiter amicalement : τινα, Od. 8, 478, qqn ; θεῶν δαῖτας, Pd. I. 2, 57, honorer ou célébrer les festins des dieux ||
E Impf. poét. 3 sg. προσπτύσσετο, Hh. Cer. 199 ; Soph. l. c. ; ao. sbj. épq. προσπτύξομαι, Od. 3, 22 ; 8, 478 ; 17, 509. Dor. ποτιπτύσσω, Orph. Lith. 317 ; moy. ποτιπτύσσομαι, Od. 2, 77.