θηρίον
θηριονάρκηθηρίον, ου
(τὸ)
I sans idée de dimin. bête :
1 bête féroce ou sauvage, Od. 10, 171, 180, etc. ;
Hdt. 6, 44 ;
Xén. An.
1, 2, 7 (non les
Trag.) ; en gén. bête malfaisante,
reptile, serpent, Diosc. 1, 135 ; NT. Ap. 28, 4 ; p. anal., t. de méd., en parl. d’un ulcère,
Hpc. Coac.
192 ||
2 bête, p. opp. aux hommes, aux oiseaux et aux poissons,
Hh. Ven.
4 ; Hdt.
3, 108 ; Plat.
Menex. 237d ||
3 bête, animal,
en gén. (même les
poissons, Arstt. H.A. 8, 13, 7) ;
Hdt. 1, 119,
etc. ; p. opp. aux
plantes, Plat. Conv. 188b ||
4 fig.
en mauv. part, bête monstrueuse ou
vile, Ar. Pl.
439, etc. ;
en parl. d’un flatteur, Plat. Phædr. 240b ; τί δ’ εἰ αὐτοῦ τοῦ θηρίου ἀκηκόατε; Eschn. (Plin. min.
Ep. 2, 3) et
que serait-ce, si vous aviez entendu le monstre lui-même ? ||
II avec idée de dimin. petit animal, insecte,
Arstt. H.A.
9, 39, 6 ; particul.
au plur. abeilles, Thcr.
Idyl. 19,
6.
Étym.
θήρ ; pour l’emploi
de θήρ et
de θηρίον, v. θήρ.