αἰωρέω-ῶ
αἰώρημααἰωρέω-ῶ (f.
ήσω, ao.
ᾐώρησα, pf.
inus. ; pass. ao. ᾐωρήθην, d’où part. αἰωρηθείς ;
pf. ᾐώρημαι)
I lever en l’air,
d’où :
1 soulever, enlever :
τινα ἐπὶ κλίνης φερόμενον, Hpc. 617, tenir en l’air le
lit d’un malade qu’on transporte ; ὄφεις ὑπὲρ
τῆς κεφαλῆς αἰωρῶν, Dém.
313, 26, tenant des serpents en l’air
au-dessus de sa tête ; au pass.
αἰωρουμένων τῶν ὀστῶν, Plat. Phæd. 98a, les os étant
soulevés ||
2 tenir suspendu :
τινα ἔκ τινος, Luc. J. conf. 4, tenir qqn suspendu à qqe ch. ; d’où au pass. être
suspendu, Hdt. 7,
92 ; fig. tenir en suspens,
App. Civ.
2, 81 ; d’où
au pass. être en suspens, incertain,
inquiet, Thc. 7,
77 ; Xén. Cyn. 4, 4 ||
3 fig. faire dépendre de, d’où au pass. dépendre
de : αἰωρεῖσθαι ἔν τινι,
Plat. Menex.
248a,
dépendre de qqn ||
II balancer en l’air,
d’où au pass.
se balancer dans les airs, comme un aigle ou un
vautour avant de fondre sur sa proie, fig. Plut. Cic. 15 ; flotter en
l’air, Plat. Lach. 184a ; Arstt. Mir. 79, etc. ; abs. osciller,
Plat. Phæd.
112b ||
III lancer en l’air ;
au pass. s’élancer, jaillir, en parl. du sang d’une blessure, Bion 1, 25 ||
E Fut. pass. αἰωρηθήσομαι,
DC. 41, 1 ;
fut. moy. au. sens pass. αἰωρήσομαι, Arstd.
46, 289.
Étym.
αἰώρα.