ἀκνίσωτος

ἀκοή

ἀκόησις
ἀκοή, ῆς () []
I ouïe, l’un des cinq sens, Hdt. 1, 38 ; joint à ὄψις, Plat. Phæd. 65b, Theæt. 185c ; au plur. joint à ὄψις, Plat. Theæt. 156b, etc. ||
II oreille, organe de l’ouïe, Hermipp. (Bkk. 369) ; Phérécr. (Ath. 649c) ; δυσὶν ἀκοαῖς κρίνειν, Arstt. Pol. 3, 16, 12, décider avec les deux oreilles ; τὰς ἀκοὰς ἀνατιθέναι τινί, Pol. 24, 5, 9, prêter l’oreille à qqe récit ||
III action d’écouter, d’entendre, d’où :
1 audition : ἀκοῆς ἄξιος, Plat. Theæt. 142d, digne d’être écouté ; εἰς ἀκοὴν φωνῆς, DS. 19, 41, aussi loin que la voix peut être entendue ||
2 p. suite, fig. obéissance, Spt. 1 Reg. 15, 22 ||
IV ce qu’on entend : récit, bruit, tradition, ouï-dire, Pd. P. 1, 162 ; Eur. Ph. 819 ; Plat. Epin. 985c, Criti. 109c, Leg. 798b ; ἐκ παλαιᾶς ἀκοῆς, Plat. Tim. 23c, d’après une ancienne tradition ; au plur. τὰς ἀκοὰς τῶν προγεγενημένων, Thc. 1, 20, la tradition des événements antérieurs ; ἀκοῇ ἱστορεῖν, Hdt. 2, 29, raconter par ouï-dire : ἀκοῇ ἐπίστασθαι, Ant. 137, 17 (cf. Thc. 4, 126) savoir par ouï-dire ; ἐξ ἀκοῆς λέγειν, Plat. Phæd. 61d, parler par ouï-dire ; avec le gén. de la pers. d’où vient le bruit : ἀκοῇ Ἠλέκτρας, Eur. I.T. 811, pour l’avoir entendu dire à Électre ||
E Dor. ἀκοά, Pd. P. l. c., etc.
Étym. p. *ἀκοϝή ; cf. ἀκουή et ἀκούω.