ἀκτή, ῆς (
ἡ)
I côte escarpée,
d’où :
1 rivage abrupt
(p. opp. à αἰγιαλός, côte plate) Il.
2, 395 ; Od.
5, 425 ; Hdt.
7, 33 ; Eschl.
Pers. 303 ;
particul. en parl.
d’un rivage battu des flots, Soph.
Tr. 752,
Ant. 592
||
2 p.
ext. région extrême de la terre : ἀκτὰν ἑσπέρου θεοῦ, Soph.
O.R. 183, la
région d’Hadès (où le soleil se couche) à l’extrême occident ;
rar. en prose att. Xén. An. 6, 2, 1 ; Lycurg.
149 ||
3 bord d’un fleuve (du
Nil, Pd. I.
2, 42 ; du Simoïs, Eschl. Ag. 697 ; de l’Achéron, Soph.
Ant. 813,
etc.) ||
II p.
ext. élévation,
en gén.,
d’où :
1 colline, montagne,
Soph. Ant.
1133 ||
2 tertre funéraire,
Eschl. Ch.
722, etc.
||
III côte qui s’avance
dans la mer, pointe de terre, promontoire, Od. 24, 82, 377 ;
Hdt. 4, 38,
etc. ; Arstt.
Pol. 7, 10 ;
Paus. 2, 34, 9
||
E Dor. ἀκτά, Pd. Soph. ll. cc.
Étym.
p.-ê. R. indo-europ. *h₂eḱ-,
pointu ; p.-ê. pré-grec.