ἀκωμῳδήτως

ἄκων

ἀκώνιστος
ἄκων, οντος () [] javelot, Il. 15, 709 ; Od. 14, 531 ; Pd. P. 9, 37 ; rare chez les Trag. Eur. Ph. 1402, Rhes. 370 ; fig. Pd. P. 1, 84 ; O. 13, 133.
Étym. R. indo-europ. *h₂eḱ-, pointu ; cf. ἀκή.
ἄκων, ουσα, ον, gén. οντος, ούσης, οντος [] (contr. p. ἀέκων) propr. qui ne veut pas, d’où :
I en parl. de pers.
1 qui refuse, qui ne consent pas : ἄκοντος Διός, Eschl. Pr. 771, malgré Zeus ||
2 que l’on contraint, d’où qui agit malgré soi, contraint, forcé, Eschl. Pr. 19, Suppl. 234 ; p. opp. à θέλουσα, Eschl. Sept. 1013 ; ἐάντε ἑκόντας ἐάντε ἄκοντας, Plat. Pol. 293b : ἑκοῦσί τε καὶ ἄκουσιν, Plat. Phil. 14c ; καὶ ἑκὼν καὶ ἄκων, Arstd. 25, 311, bon gré, mal gré (litt. lui ou eux voulant bien ou ne voulant pas) ||
3 qui fait qqe ch. involontairement, par mégarde, Plut. M. 233f ||
II en parl. de choses, involontaire, Soph. O.R. 1230, O.C. 240 ||
E Poét. ἀέκων, Il. 1, 310, etc. (dans Hom. touj. ἀέκων, sauf au duel ἄκοντε, Il. 5, 366 ; Od. 3, 484) Eschl. Suppl. 40, etc. ; ἀέκων conservé dans le dialecte att. j. au 5e siècle av. J.-C. dans un fragment des lois de Dracon, CIA. 1, 61, 34 (409 av. J.-C.); ttef. v. ἀκούσιος (v. Meisterh. p. 57, § 26, 2).
Étym. ἀ, ἑκών.