ἄκων, ουσα, ον,
gén. οντος, ούσης,
οντος [
ᾰ] (
contr. p. ἀέκων)
propr. qui ne veut
pas,
d’où :
I en
parl. de pers.
1 qui refuse, qui ne
consent pas : ἄκοντος Διός,
Eschl. Pr.
771, malgré Zeus ||
2 que l’on contraint,
d’où qui agit malgré soi, contraint,
forcé, Eschl. Pr. 19, Suppl. 234 ; p. opp. à θέλουσα,
Eschl. Sept.
1013 ; ἐάντε ἑκόντας
ἐάντε ἄκοντας, Plat. Pol. 293b : ἑκοῦσί τε καὶ
ἄκουσιν, Plat. Phil. 14c ; καὶ ἑκὼν καὶ ἄκων,
Arstd. 25, 311,
bon gré, mal gré (litt. lui ou eux voulant bien ou ne voulant pas) ||
3 qui fait qqe ch.
involontairement, par mégarde, Plut.
M. 233f ||
II en
parl. de choses, involontaire, Soph. O.R. 1230, O.C. 240 ||
E Poét. ἀέκων, Il. 1, 310, etc. (dans Hom. touj.
ἀέκων, sauf au
duel ἄκοντε, Il. 5, 366 ; Od. 3, 484) Eschl. Suppl. 40, etc. ; ἀέκων conservé dans le dialecte
att. j. au 5e siècle av. J.-C. dans un
fragment des lois de Dracon, CIA.
1, 61, 34 (409 av.
J.-C.); ttef. v. ἀκούσιος (v. Meisterh. p. 57, § 26, 2).
Étym.
ἀ, ἑκών.