ἀμϐλυοχείλης

ἀμϐλύς

ἀμϐλύσκω
ἀμϐλύς, εῖα, ύ :
I pass.
1 émoussé, p. opp. à ὀξύς, Plat. Lys. 215e, Theæt. 165d, etc. ; en parl. de dents, Arstt. H.A. 2, 2 ; d’un roseau taillé pour écrire, Anth. 6, 67, etc. ; t. de géom. ἀ. γωνία, Plat. Tim. 55e ; Eucl. Elem. 1, 11, angle obtus ||
2 p. ext. sans vigueur, faible : ἀμϐλὺ ὁρᾶν, Plat. Parm. 165b, Theæt. 174e, etc. ou βλέπειν, Plat. Soph. 232e ; Arstt. P.A. 2, 13, 11, avoir la vue affaiblie ; ἀμϐλὺ ἀκούειν, Plat. Euthyd. 281c (cf. Arstt. Probl. 7, 5, 5) avoir l’ouïe affaiblie ; au mor. émoussé, affaibli, Eschl. Eum. 238 ; ἀμϐλύτερος τὴν φύσιν, Xén. Mem. 3, 9, 3, d’une nature dégénérée, p. opp. à εὐφυέστερος ; ἀμϐλυτέρα ὀργή, Thc. 3, 38, colère émoussée ; ἀμϐλὺς πρός τι, DS. 11, 43 ; Plut. Alc. 30, etc. ; εἴς τι, Plut. Cato ma. 24 ; περί τι, Plut. Alc. 19, sans énergie pour qqe ch. ; avec un inf. sans énergie pour faire qqe ch. App. Syr. 9 ||
II act. qui émousse ou affaiblit, Anth. 7, 367 ||
Cp. -ύτερος, Thc. 2, 40, 65, etc. ; Xén. Mem. 3, 9, 3 ; Plut. Alc. 19, 30, etc. Sup. -ύτατος, Plat. Tim. 55a.
Étym. Étymol. inconnue.