ἀνακλιντήριον

ἀνακλίνω

ἀνάκλισις
ἀνα·κλίνω []
I (ἀνά, en haut) incliner en hauteur : d’où, au pass. se dresser en pente : ἀνακεκλιμένοι τόποι, Geop. 2, 3, 1 ; 5, 2, 14, terrains qui s’élèvent en pente douce (lat. acclivis) ||
II (ἀνά, en arrière)
1 incliner ou coucher en arrière : τόξον ποτὶ γαίῃ, Il. 4, 113, poser un arc à terre en le renversant (pour y ajuster la flèche); au pass. se renverser en arrière, en parl. de rameurs, Od. 13, 78 ; être étendu ou couché sur le dos, Od. 18, 189 ; ou sur le flanc, en parl. de l’éléphant, Arstt. H.A. 2, 1, 9 ; tomber en arrière, A. Rh. 3, 617 ||
2 replier sur soi-même : θύρην, Od. 22, 156 ; Hdt. 5, 16, ouvrir une porte ; νέφος, Il. 5, 741, écarter ou dissiper un nuage, p. opp. à ἐπιθεῖναι ||
E Fut. pass. réc. 3 pl. ἀνακλιθήσονται, NT. Matth. 8, 11. Ao. pass. ἀνεκλίνθην, d’où part. ἀνακλινθείς, Od. 9, 371 ; ἀνακλινθεῖσα, Od. 18, 189 ; ἀνακλινθέντες, Od. 13, 78 ; réc. ind. 3 sg. ἀνεκλίθη, NT. Luc. 7, 36. Ao. part. poét. ἀγκλίνας, Il. 4, 113 ; Od. 22, 156.