ἀναπτύω

ἀνάπτω

ἀνάπτωσις
ἀν·άπτω (f. -άψω, ao. ἀνῆψα) attacher en haut : τι ἔκ τινος, Od. 12, 179 ; τι πρός τι, Eur. H.f. 1011 ; τι εἴς τι, Arstt. Metaph. 12, 4, 3 ; τί τινι, A. Rh. 2, 177, attacher une chose à une autre plus élevée (des cordages à un mât, des amarres à terre, etc.) ; ἀν. ἀγάλματα, Od. 3, 274, suspendre des images ou des statuettes (aux murs d’un temple) ; fig. μῶμον ἀν. Od. 2, 86, ou αἶσχός τινι, Anth. 9, 397, attacher de la honte au nom de qqn, couvrir qqn de honte ; αἰτίαν ἀν. εἴς τινα, Plut. Lyc. 6, faire remonter à qqn la cause de qqe ch. ||
Moy.
I intr. se suspendre ou s’attacher à : ἀμφί τινι, Eur. H.f. 1038, à qqe ch. ; πέπλων, Eur. H.f. 629, se suspendre aux vêtements de qqn ||
II tr.
1 attacher à soi ou sur soi : βρόχον κρεμαστὸν ἀγχόνης, Eur. Hipp. 802, s’attacher un lacet pour se pendre ; ναῦν, DS. 13, 19 ; Plut. Cam. 8, remorquer un navire ||
2 attacher (qqe ch. de soi) à : ἔκ τινος ἀν. κάλων, Eur. Med. 770, attacher le câble de son navire au mur d’un port ; fig. ἀν. θεοῖσι, Eur. Tr. 845, rattacher (Troie) aux dieux ; χάριτας εἴς τινα ἀν. Eur. Ph. 569, s’attacher qqn par un service ||
E Pass. pf. impér. 3 sg. ἀνήφθω, Od. 12, 51, etc. (ἀνά, ἅπτω 1).
ἀν·άπτω (f. -άψω, ao. ἀνῆψα)
1 tr. allumer (un flambeau) acc. Hdt. 2, 133 ; Eur. Or. 1137 ; Plat. Tim. 39b ; πυρὶ ἀν. δόμους, Eur. Or. 1594, approcher des maisons une torche enflammée ||
2 intr. être allumé en haut, Arstt. Mir. 115 (ἀνά-, ἅπτω 2).