ἀνασπογγίζω

ἄνασσα

ἀνάσσατος
ἄνασσα, ης () [ᾰν]
1 maîtresse, reine ; en parl. d’une déesse (Dèmèter, Il. 14, 326 ; Hh. Cer. 492 ; Aphroditè, Hh. Ven. 92, etc.) ; ἐνέροισιν ἄν. A. Rh. 3, 862, celle qui commande aux Enfers, la reine des Enfers ; particul. à Athènes, Athèna, Eschl. Eum. 228, 235, etc. ; cf. Od. 3, 380 ; 6, 149 ||
2 en parl. de reines : ἄν. Περσίδων, Eschl. Pers. 155, reine des femmes perses ; cf. Eschl. Pers. 173 ||
3 en parl. de princesses, filles ou sœurs de rois (Nausicaa, Od. 6, 175 ; Antigone, Eur. Ph. 95) ; en gén. Isocr. 203d ; particul. chez les Chypriotes, Arstt. fr. 483 ; Cléarq. (Ath. 256c) ||
4 maîtresse, épouse, DP. 366 ||
5 qui préside à, qui dirige : ἁγνῶν ὀργίων, Ar. Ran. 835, les mystères sacrés ; πράγους καὶ βουλεύματος, Ar. Lys. 706, l’exécution d’une affaire et d’un dessein ||
6 p. anal. en parl. du sénat romain : ἄνασσα βουλή, Anth. App. 51, le sénat souverain.
Étym. fém. d’ἄναξ.