ἀποκοπτικός

ἀποκόπτω

ἀποκορσόω-ῶ
ἀπο·κόπτω, détacher en coupant, couper : κάρη, Il. 11, 261 ; αὐχένα, Il. 11, 146 ; χεῖρας, Hdt. 6, 91, etc. couper la tête, le cou, les mains ; γεφύραν, Plut. Nic. 26, couper un pont ; au pass. τοὺς αὐχένας ἀποκοπῆναι, DH. 3, 58, avoir eu le cou tranché, en parl. de suppliciés ; ἀποκοπεὶς χεῖρας καὶ πόδας, Lib. 4, 169, qui a eu les mains et les pieds coupés ; p. anal. ou fig. ἀπ. τινὰ ἀπὸ τόπου, Xén. An. 3, 4, 39, etc. couper qqn d’un lieu (un corps de troupes d’une place forte, etc.); ἀποκεκομμένης αὐτῷ τῆς φωνῆς, Plut. Dem. 25, la voix s’étant arrêtée dans son gosier ; ἀποκοπῆναι τῆς ἐλπίδος, Plut. Pyrrh. 2, voir son espérance brisée ; ἀποκόπτειν τῆς γνώμης τὸ ἀμφίϐολον, Alciphr. 1, 8, couper court aux hésitations de l’esprit ; t. de gr. ἀποκόπτεσθαι, Eust. Il. p. 487, 10 ; EM. 609, 54, être apocopé (v. ἀποκοπή) ||
Moy. se frapper (en signe de deuil) : ἀπ. νεκρόν, Eur. Tr. 623, se frapper en pleurant un mort.