ἀπορρέω
ἀπόρρηγμαἀπο·ρρέω (f.
ἀπορρυήσομαι, ao.
1 ἀπέρρευσα, ao. 2 ἀπερρύην)
I couler de,
découler : ἀπό τινος, Hdt. 4, 23 ; ἔκ τινος, Plat. Criti. 113e, etc. de qqe ch. ;
abs. Eschl.
Ag. 1294 ;
en parl. d’une flamme, s’échapper de,
jaillir de, gén. Plat. Tim. 67c ||
II p.
anal.
1 se détacher de, glisser,
tomber, en parl. de fruits, Hdt. 1, 193 ; de feuilles, Dém.
615, 10 ; de
plumes, Plat. Phædr. 246d ; de cheveux ou de
poils, Arstt. H.A. 3, 11, 6,
etc. ; en parl. de
pers.: ἀπ. τοῦ ἵππου, Plut. Eum. 7, etc. glisser
ou tomber de cheval ||
2 s’échapper,
disparaître : ἀπορρεῖ μνῆστις,
Soph. Aj.
523 ou
ἡ μνήμη, Lgn
33, 3, le souvenir (de qqe ch.) se
perd ; en parl. de pers. s’éloigner de,
gén. Pol.
5, 26 ; Plut.
Arat. 51 ;
abs. lever le camp, Pol. 10, 44, 7 ||
E Prés.: formes en εε
contr. ind. 3 sg. ἀπορρεῖ, Soph. El. 1000, etc. ; Plat. Phædr. 246d, etc. ; inf. ἀπορρεῖν, Plat. Leg. 776a ; Dém. 755, 15, etc. ; formes en
εο ou
εω non contr.: ind. 3
pl. ἀπορρέουσιν, Plut. M. 49d ; part. ἀπορρέων,
Plut. Arat.
51, fém.
ἀπορρέουσα, Arstt. Mund. 4, 2 ; Th. C.P. 1, 20, 3 ;
acc. ἀπορρέουσαν, Plat.
Tim. 67c ; neutre ἀπορρέον,
Plat. Criti.
111b,
etc. ; Plut.
M. 465b ; impf. ἀπέρρεον,
Eur. Med.
1200 ; Pol.
5, 26, 11 ; pass.
opt. 3 sg. ἀπορρέοιτο,
Gal. 6, 389 ;
part. ἀπορρεόμενον, Diosc.
Ther. c. 12. —
Part. prés. acc. pl. ion. ἀπορρεοίσας, T. Locr.
102b.
Étym.
ἀ. ῥέω.