ἀσπίς
Ἀσπίςἀσπίς, ίδος
(ἡ) [ῐδ]
I bouclier en génér., aussi bien le petit bouclier rond,
Il. 3, 347 ;
5, 797, etc. ;
Hdt. 1, 194 ;
Eschl. Sept.
489, que le
grand bouclier ovale (ὅπλον) Il. 2, 389 ; 15, 646, etc. ;
Xén. An.
2, 1, 6 ; Mem.
3, 9, 2 ; — p.
suite :
1 troupe armée de
boucliers, Hdt. 5,
30 ; Eur. Ph. 78, μυρία ἀσπίς, Xén.
An. 1, 7, 10,
10 000 boucliers, c. à d. 10 000 hommes
armés de boucliers ||
2 t. de
tact. pour désigner soit les rangs de soldats :
ἐπ’ ἀσπίδας πέντε καὶ εἴκοσι τάττεσθαι,
Thc. 4, 93,
ou ἐπ’ ἀσπίδων,
Thc. 7, 79,
être rangé sur vingt-cinq rangs ; ἐπὶ μιᾶς
ἀσπίδος, Isocr. 136, sur un seul rang ; soit
certains mouvements militaires : παρ’ ἀσπίδα καθίστασθαι, Xén. An. 4, 3, 26, se placer du côté du bouclier,
c. à d. à gauche ; ἐπ’
ἀσπίδα, Xén. Cyr. 7, 5, 6, par le flanc
gauche ; ἐξ ἀσπίδος, Pol. 11, 23, de gauche à
droite ||
3 p.
ext. combat : εἰς ἀσπίδα
ἥκειν, Criti. (Ath. 432f) être au poste de combat ||
4 abri, protection,
Eschl. Ag.
1437 ||
II p.
anal.
1 vase rond pour boire,
Aristophon (Ath.
472 c) ||
2 aspic, serpent venimeux (Coluber
haie L.) Hdt. 4, 191 ; Arstt.
H.A. 4, 7,
14 ; Plut. El. etc.
Étym. R.
indo-europ. *h₂esp-, p.-ê.
couper ; cf. lat. asper ; litt. « coupé » particul. «
peau, cuir » d’où « bouclier ».