αὔρα
Αὔρααὔρα, ας
(ἡ)
I souffle d’air,
Hh. Merc.
147 ; part.
1 brise qui vient d’un
cours d’eau, de la mer, etc. ou air frais du matin, Od.
5, 469 ; Hés.
O. 668 ;
Hdt. 2, 19 ;
Xén. Plat. ;
αἱ Αὖραι, les Vents personnifiés, Q. Sm.
1, 684 ; Orph.
Arg. 342
||
2 p.
ext. vent en gén., Eschl. Pr. 132, etc. ; Soph. Tr. 954, etc. ; Eur. Hec. 444, etc. ; fig. en parl. du cours
incertain ou changeant des événements,
Eur. El.
1148 ; Ar.
Pax 945 ; des
aspirations, des sentiments de l’âme, Eur.
Suppl. 1048
||
II p.
ext. souffle, exhalaison, odeur (de l’encens, d’un mets)
etc. Ar.
Av. 1717 ;
Com. etc.
||
E Ion. αὔρη, Hom. ll. cc. ; Hdt. 2, 27, etc. ; A. Rh. 2, 962, etc. ;
Anth. 10, 17,
etc.
Étym. R.
indo-europ. *h₂eus-r-h₂, brume matinale ; m. sign. encore Od.
l. c., cf.
ἀήρ.