αὐτοφρόνησις

αὐτοφυής

αὐτοφυΐα
αὐτο·φυής, ής, ές :
I intr.
1 né là même, originaire du pays même, en parl. de productions, Xén. Vect. 2, 1 ; syn. de αὐτόχθων, Ar. fr. 162 ||
2 qui naît, croît ou se forme de soi-même, en parl. du poil des animaux, Plat. Prot. 321a ; d’où en gén. naturel (p. opp. à fait de main d’homme, travaillé, artificiel) : οὐδὸς αὐ. Hés. Th. 813, seuil naturel ; λιμὴν αὐ. Thc. 1, 93, port naturel ; χρυσὸς αὐ. DS. 3, 45, or vierge ; en parl. de plantes sauvages (p. opp. à διὰ τέχνης), Th. C.P. 3, 1, 1 ; τὸν αὐτοφυῆ (s. e. δρόμον) διατροχάζειν, Xén. Eq. 7, 11, courir de son allure naturelle, en parl. d’un cheval ; αὐτ. λόφοι, Xén. Vect. 4, 2, collines dans leur état de nature, c. à d. non éventrées par des travaux de mine ; en parl. du chant des oiseaux, p. opp. au langage articulé, Plut. M. 973a ; en parl. du style, naturel, simple, DH. Din. 7 ; subst. τὸ αὐτοφυές, Plat. Rsp. 486e, la nature de chaque homme ||
II tr. qui produit de soi-même, spontanément, Philstr. 840.
Étym. αὐτός, φύω.