ἄωρος, ος, ον, hors de
saison, d’où :
1 qui n’est pas encore de
saison, non encore mûr, en parl. de
fruits, Diosc. 1, 180 ; en parl. de pers.
ἄ. πρὸς γάμον, Plut. Lyc. 15, ou abs. ἄωρος, Plut. Thes. c. Rom.
6, fille trop jeune pour être mariée ;
ἄ. εἴς τι, Spt.
Sap. 4, 5,
trop jeune pour qqe ch. ; ἄ. τύχη,
Eschl. Eum.
957 ; Eur.
Hec. 425 ;
ἄ. θάνατος, Eur.
Or. 1030, mort
prématurée ; d’où, en
parl. de pers., frappé d’une mort prématurée, Spt. Sap. 14, 15 ; Philstr.
233 ||
2 qui n’est plus de
saison, ἄ. γάμος, DH. 4, 7, mariage tardif ;
γήρως ἀωρότερα πράττειν, Plut. Syll. 2, faire des choses qui ne sont plus de saison pour
un vieillard ; p. suite, malséant,
Xén. Mem.
1, 3, 14 ; Plat. Rsp. 574c ; d’où p. anal. ἄ. πόδες, Od. 12, 89, pieds mal conformés, hideux ; sel. d’autres, pieds qu’on lève, qu’on agite
(de ἀείρω)
ou pieds de devant (p.
opp. à ὀπίσθιος), Philém. fr. 143 ;
(cf. ἄωρος 2)
||
Cp. ἀωρότερος, Plut.
l. c. ; Diosc.
1, 163 ; Bas.
1, 129c.
Sup. ἀωρότατος,
Xén. l. c. ;
Opp. C.
3, 229.
Étym.
ἀ, ὥρα.