βάρϐαρος
βαρϐαροστομίαβάρϐαρος, ος, ον
[ᾰρο]
I étranger, barbare,
c. à d. non grec, p.
opp. à Ἕλλην, Thc. 1, 3 ; Plat. Pol. 262d ; Eur. I.A. 1400 ; Arstt. Pol. 3, 14, 6,
etc. ; ἡ
βάρϐαρος (s. e. γῆ) Thc. 2, 97 ; Xén. An. 5, 5, 16, les pays
étrangers, c. à d. non helléniques ;
même dans la bouche d’étrangers parlant de leur
pays, p. opp. à la Grèce (p. ex. dans la
bouche d’Atossa, parlant de l’Asie), Eschl. Pers. 187 ; τὸ βάρϐαρον,
DH. les étrangers, l’étranger ;
οἱ βάρϐαροι, les étrangers, p. opp. aux Grecs, particul. les
Mèdes et les Perses, Eschl.
Pers. 255,
337, etc. Hdt. Xén. etc. ; β. φωνή,
Eschl. Ag.
1051 ; Plat.
Prot. 341c ; γλῶσσα β. Soph. Aj. 1263, langue étrangère
ou barbare ; p.
anal. en parl. des oiseaux, dont
le chant est inintelligible, Ar.
Av. 199
||
II p.
suite, qui concerne les étrangers ou barbares : βάρϐαρος
πόλεμος, Thc. 2, 36, guerre étrangère, avec les barbares ||
III semblable au langage
ou aux mœurs des barbares, d’où :
1 barbare, incorrect,
en parl. des fautes contre le bon usage de la
langue grecque, Luc. Sol. 5 ||
2 grossier, non civilisé,
Ar. Nub.
492 ; Dém.
563, 13 ||
3 cruel, Anth. 5, 2 ||
Cp. βαρϐαρώτερος, X. Éph.
p. 35, éd. Loc. Sup. βαρϐαρώτατος,
Thc. 8, 98 ;
Xén. An.
5, 4, 34 ; Ar.
Av. 1573 ;
DS. 14,
30.
Étym.
mot onomatopéique avec redoubl.,
cf. lat.
balbus.