βάσις
βασκαίνωβάσις, εως
(ἡ) [ᾰ]
I action de marcher,
d’où marche, allure, Eschl. Eum. 36 ; Soph. Aj. 8, etc. ; οὐκ ἔχων βάσιν,
Soph. Ph.
691, n’ayant pas le pouvoir de marcher,
impuissant à marcher ; au plur.
τροχῶν βάσεις, Soph. El. 717, le mouvement des roues ; part. marche réglée ou
cadencée, cadence, rythme, Plat.
Rsp. 399e, etc. Ar. Th. 968 ; etc. ; t. de rhét.
mouvement rythmé d’une période, Hermog.,
p. ext., t. de
métr. en parl. d’un pied unique ou d’une
réunion de deux pieds, Drac.
124, 16 ; Lgn
fr. 3 ; Bacch.
22 ; cf.
Arstt. Pol.
2, 5, 14 ; Metaph. 13, 1 ||
II organe pour la
marche :
1 pied ; αἱ βάσεις, Plat.
Tim. 92a ; Eur. I.A. 421 ; NT. Ap. 3, 7, les pieds ;
p. opp. à χεῖρες, Phil. 1, 29, etc. ; au sg. Arstt. p. 750, 4 Bkk. ; Apd.
3, 5, 3, etc.
||
2 jambe, Apd. 1, 3, 5 ||
III ce sur quoi l’on
marche ou l’on se tient, base, piédestal,
Str. 637 ;
en parl. de vases, de machines, support,
embase : βάσις τρισκελής,
Héron, embase à trois jambes ou patins ; d’où base,
fondement, en gén. T.
Locr. 97e ; p. anal. base d’un
triangle, Plat. Tim. 55b ; Arstt. An. pr. 1, 24,
etc. ; base ou
point central d’une circonférence, Archim.
Sph. cyl. 1,
17 ; base ou siège d’un organe
ou d’une partie du corps (des yeux, Anth. 5, 87 ; de la cervelle,
Plut. M.
899a ;
du cou, Plut.
Pyrrh. 34,
etc.).
Étym.
βαίνω.