βελοποιός

βέλος

βελοστασία
βέλος, εος-ους (τὸ) ce qu’on lance, Héron 122 ; d’où :
I toute arme de trait ou de jet, projectile, part. :
1 javelot, Hom. (Il. 4, 498, etc. ; Od. 20, 305, etc.), etc. ; ὑπὲκ βελέων, Il. 4, 465 ; ἐκ βελέων, Il. 11, 163 ; ἔξω βελῶν, Xén. Cyr. 3, 3, 69 ; ἔξω βέλους, Luc. H. conscr. 4, hors de la portée du trait ; ἐντὸς βέλους, DS. 20, 6, etc. ; εἴσω βέλους, Arr. An. 1, 6, 8, en deçà de la portée du trait ||
2 quartier de roc, Od. 9, 495 ||
3 traits de la foudre, au sg. Eschl. Pr. 358 ; Soph. Tr. 1087 ; Eur. Suppl. 860 ; Hdt. 4, 79 ; au plur. Pd. N. 10, 15 ||
4 tout projectile, toute chose lancée ou qui atteint en tombant (banc, Od. 17, 464 ; δύσομϐρα βέλη, Soph. Ant. 359, atteintes importunes de la pluie ; τὰ βέλη, le matériel balistique, l’artillerie : ἐνεργῆ ἔστω πάντα τὰ βέλη, Phil. byz. faites donner toute l’artillerie, etc.) ||
II p. ext. arme qu’on brandit ou que darde un animal :
1 dard d’un scorpion, Eschl. fr. 165 ; Opp. H. 1, 591 ||
2 épée, Soph. Aj. 658 ; Eur. El. 1159 ; Ar. Ach. 345 ||
3 c. βελόνη, El. V.H. 9, 13 ||
4 flèches ou traits (d’Apollon pour les hommes, d’Artémis pour les femmes) qui procurent une mort douce et soudaine, Il. 24, 759 ; Od. 3, 280 (v. ἀγανός) ||
5 p. anal. en parl. de tout ce qui cause une douleur vive et aiguë (douleur causée par un coup, Il. 14, 439 ; douleurs de l’enfantement, Il. 11, 269 ; Thcr. Idyl. 27, 28 ; souffrance causée par le froid, Soph. Ant. 358 ; etc.) ||
6 fig. en parl. de tout ce qui blesse ou atteint le cœur ou l’esprit (regards qui portent dans le cœur ou qui expriment l’amour, Eschl. Ag. 742 ; ou la pitié, Eschl. Ag. 240) ; p. suite, traits de l’amour, Eschl. Pr. 649 ; p. ext. douleur que cause l’amour, Aristén. 1, 16 ; Hld. 318 ; en parl. d’angoisses, de crainte, Pd. N. 1, 71 ; en parl. d’arguments dans une discussion, Eschl. Eum. 679 ; Plat. Phil. 23b.
Étym. βάλλω.