βηχώδης

βία

Βία
βία, ας () [] force, d’où :
1 force vitale, ἀφαιρεῖσθαι βίας χαλκῷ, Od. 22, 219, trancher la vie par le fer ||
2 p. ext. force du corps, vigueur, en parl. de l’homme et des animaux, Hom. etc. ; joint à κάρτος, Od. 4, 415 ; 6, 197, etc. ; à χεῖρες, Il. 3, 431 ; Od. 12, 246, etc. ; par périphr. en parl. d’hommes forts et courageux : βίη (ion.) Διομήδεος, Il. 5, 781, etc. ; βία Τυδέως, Eschl. Sept. 571, etc., la force de Diomède, de Tydée, etc. c. à d. le vaillant Diomède, le vaillant Tydée, etc. ; avec un adj. βίη Ἐτεοκληείη, Il. 4, 386 ; β. Ἡρακληείη, Il. 5, 638, etc. le valeureux Étéocle, le robuste Hèraklès, etc. ; en parl. de choses (force du vent, etc.) Il. 16, 213 ; 23, 713 ; etc. ; puissance d’un engin de tir, Héron ; rar. en parl. de l’intelligence, Il. 3, 45 ||
3 emploi de la force, violence, Hom. etc. ; βίᾳ τινός, Att. (Eschl. Sept. 746 ; Thc. 1, 43, etc.), en dépit de qqn, malgré qqn ; adv. βίᾳ, Eschl. Pr. 74, etc. ; ion. βίῃ, Il. 12, 341, etc. ; Od. 15, 231, etc. ; Hdt. 6, 5, etc. ; βίηφι, Od. 1, 403, etc. par force, de force ; p. opp. à ἔπει, Il. 15, 106 ; de même πρὸς βίαν, Eschl. Pr. 208 ; Soph. O.R. 805, etc. ; ἐκ βίας, Soph. Ph. 563, etc. ; ὑπὸ βίας, Plat. ; ὑπὸ βίης, Hdt. 6, 107 ; διὰ βίας, Plat. ; ἀπὸ βίας, DS. 20, 51 ; avec idée de colère, de mauvais traitement, Soph. Aj. 1334 ; joint à ὕϐρις, Od. 15, 329 ; surt. au plur. Il. 5, 521 ; Od. 3, 216 ; βίας γραφή, Plut. accusation de violence ||
E Ion. βίη, Hom. Hdt. ll. cc. Dat. épq. βίηφι, Od. l. c. ; Thcr. Idyl. 25, 138.
Étym. R. indo-europ. *gwei-, conquérir, forcer ; cf. sscr. jáyati.