βιαιομάχος

βίαιος

βιαιότης
βίαιος, α ou ος, ον []
I act. violent, en parl. des Génies de la mort, Hh. 7, 17 ; en parl. de pers. Thc. 1, 40 ; 3, 36 ; Hermog. 1, 44 Walz ; d’ord. en parl. de choses : ἔργα βίαια, Od. 2, 236, actes de violence ; β. θάνατος, Hdt. 7, 170 ; Plat. etc. mort violente ; τὰ βίαια, Plat. Leg. 914e ; 934c ; Dém. 976, 7, actes de violence, violences ; p. anal. en parl. des forces de la nature (vent, feu, etc.) Paus. 10, 17, 11, Phil. 1, 470, etc. ; adv. βίαια, Eschl. Suppl. 821 ; πρὸς τὸ βίαιον, Eschl. Ag. 130 ; ἐκ τοῦ βιαίου, DH. 10, 36, de force ||
II pass. forcé, contraint, c. à d.
1 non volontaire, p. opp. à ἑκούσιος, Plat. Rsp. 603c ||
2 non naturel, p. opp. à φύσει, adv. Plat. Tim. 64d ; Arstt. Nic. 1, 5, 8 ; β. τροφή, Arstt. Pol. 8, 4, 7, nourriture forcée, en parl. du régime de vie des athlètes ||
3 forcé par compression, d’où raide, rigide, en parl. d’un mécanisme, Héron ||
Cp. βιαιότερος, Xén. Hell. 2, 4, 14. Sup. βιαιότατος, Thc. 3, 36 ||
E Fém. βιαία, Xén. Hell. 2, 3, 19.
Étym. βία.