βλάσαμον

βλαστάνω

βλαστάω-ῶ
βλαστάνω (impf. ἐϐλάστανον, f. βλαστήσω, ao. 1 au sens trans. ἐϐλάστησα, ao. 2 ἔϐλαστον, pf. βεϐλάστηκα et ἐϐλάστηκα)
1 intr. germer, pousser, croître, en parl. de plantes, Eschl. Sept. 594 ; Soph. O.C. 697 ; Ar. Nub. 1108 ; Av. 696 ; Thc. 3, 26 ; Xén. Œc. 19, 2 ; p. anal. en parl. d’enfants, naître, Pd. N. 8, 7 ; d’où en gén. en parl. de pers. être né, être issu : ἐξ ἀρίστοιν, Soph. Aj. 1305, de nobles parents ; cf. Eur. I.A. 594 ; en parl. de l’île de Rhodes surgissant de la mer, Pd. O. 7, 69 ; fig. en parl. de choses abstraites (résolutions, sentiments qui germent dans le cœur, etc.) Eschl. Sept. 576 ; Soph. O.C. 611, etc. ||
2 tr. au sens causal, faire germer, faire naître, rar. au prés. Hpc. 383, 20, ou au fut. Trag. fr. incert. 269 Wagn. ; d’ord. à l’ao. 1, A. Rh. 1, 1131 ; Nonn. D. 36, 356 ; Spt. Gen. 1, 11 ; Num. 18, 8 ||
E Impf. itér. 3 sg. βλαστάνεσκε, Soph. fr. 491. Ao. 1 ion. ou de prose réc. Empéd. 105 ; 244 Stein ; Hpc. Arstt. Thc. etc. Ao. 2 poét. βλάστον, Pd. O. 7, 69. Pf. βεϐλάστηκα, Hpc. Plut. ; poét. ἐϐλάστηκα, Eup. 2-1, 561 Meineke ; Eur. I.A. 595. Pl. q. pf. 3 sg. ἐϐεϐλαστήκει, Thc. 3, 26 ; Luc. V.H. 1, 31.
Étym. Étymol. incert.