βοσκός

βόσκω

βόσμορον
βόσκω (impf. ἔϐοσκον, f. βοσκήσω, ao. ἐϐόσκησα, pf. inus. ; pass. ao. ἐϐοσκήθην) faire paître, d’où :
1 mener paître, acc. Il. 15, 548 ||
2 donner la pâture à, nourrir, en parl. d’animaux, acc. Od. 12, 97 ; en parl. de pers. βόσκειν τινά, Od. 14, 325, nourrir qqn ; βόσκειν γαστέρα, Od. 17, 228, 559, nourrir son estomac ; βόσκει γαῖα (ἀνθρώπους), Od. 11, 365, la terre nourrit (les hommes) ; cf. Soph. O.R. 1425 ; en parl. de l’entretien de serviteurs, de soldats, etc. Hdt. 6, 39 ; Thc. 7, 48 ; fig. β. νόσον, Soph. Ph. 313, alimenter ou entretenir une maladie ; d’où faire vivre, soutenir : ἐλπίδες βόσκουσι φυγάδας, Eur. Ph. 399, l’espérance soutient les exilés ||
Moy. (f. βοσκήσομαι) paître, en parl. d’animaux (chevaux, bœufs, etc.) Il. 5, 162 ; 20, 223 ; Od. 12, 128, 355, etc., β. λειμῶνι, Il. 16, 151 ; Od. 21, 49, se repaître de l’herbe de la prairie ; avec l’acc. β. ποίην, Hh. Merc. 27, 232, paître l’herbe ; cf. Eschl. Ag. 118 ; Arstt. H.A. 8, 2, 24 ; en parl. d’oiseaux, se repaître de, Il. 15, 691 ; fig. se repaître de, dat. : ἰυγμοῖσι, Eschl. Ch. 26, de sanglots ; ἐλπίσιν, Eur. Bacch. 617, d’espérances ; περί τι ou ἐπί τινι, Anth. 5, 272, 286, de qqe ch. ||
E Act. prés. inf. dor. βόσκεν, Thcr. Idyl. 4, 2 (vulg.). Impf. poet. 3 sg. βόσκε, Il. 15, 548. Ao. réc. ἐϐόσκησα, Geop. 18, 7. — Pass. moy. impf. 3 pl. poét. βόσκοντο, Od. 12, 128. Impf. itér. 3 pl. βοσκέσκοντο, Od. 12, 355. Fut. dor. βοσκησοῦμαι, Thcr. Idyl. 5, 103. Ao. pass. au sens moy. ἐϐοσκήθην, Babr. 89 ; Trag. fr. 268 Wagn. ; Nic. Th. 34, etc.
Étym. R. indo-europ. *gweh₃-, nourrir, faire paître ; v. βοτόν, βοτάνη et probabl. βοῦς.