βοῦς
Βουσαίβοῦς, gén.
βοός (ὁ
et ἡ)
I bœuf, vache,
Hom. etc. ;
sans indicat. de genre, βοῦς se prend en gén. au sens du
fém. ; au sens du masc. Homère ajoute qqf. une épith.
βοῦς ἄρσην, Il.
7, 314 ; Od.
19, 420, ou
ταῦρος βοῦς, Il.
17, 389, bœuf mâle ; au plur. troupeau de bœufs, Hom. etc. ; accompagné de certains déterminatifs, βοῦς désigne divers ruminants :
βοῦς ἄγριος, Arstt. H.A. 2, 1, buffle (bos
bubalus) ; βοῦς ἐν Συρίᾳ,
Arstt. H.A.
9, 28, zébu (bos
taurus zebu) ||
II p.
ext. ἡ βοῦς, peau de bœuf,
d’où : bouclier recouvert de peau de
bœuf, Il. 7,
238 ; 12, 105 ; 16, 636 ; Xén. An. 5, 4, 12 ||
III p. anal. ou fig.
1 ἡ
βοῦς, génisse, en parl. d’une
femme, Pd. P. 4, 142 ; Eschl. Ag. 1125 ||
2 ὁ
βοῦς, bœuf, en parl. d’un homme lourd et
stupide, Mach. (Ath. 349c) ||
3 sorte de poisson,
de l’espèce de la raie, Arstt. H.A. 5, 5, 3 ||
4 sorte de gâteau à
cornes, Clitod. (Hsch.) ||
5 prov. βοῦς ἐπὶ γλώσσῃ
βέϐηκε, Thgn. 793 ; Eschl. Ag. 36, avoir reçu de
l’argent pour se taire, p.-ê. par allus. à une
ancienne monnaie d’Athènes avec un bœuf pour empreinte ;
cf. Plut.
Thes. 25
||
E Du radical βοϝ- dont le
ϝ tantôt se vocalise (βου-), tantôt tombe
(βο-) viennent les
formes de déclin. régulières : βοῦ-ς, βο-ός, βο-ΐ, βοῦ-ν, etc. ; plur. βό-ες, d’où βοῦς, βο-ῶν, βου-σί, βοῦς ; duel (v. ci-dessous),
et les formes suiv. : sg. nom. dor. βῶς,
Thcr. Idyl.
9, 7, gén.
poét. βοῦ, Eschl. fr. 430 ;
Soph. fr. 277.
Acc. épq. βῶν,
Il. 7, 238 ;
poét. βόα,
Anth. 9, 255.
Plur. dat. épq. βόεσσι, Il. 12, 105 ; poét.
βοσί, Anth.
7, 622. Acc.
βόας, Il.
12, 137, ou
βοῦς, Soph.
Aj. 175 ;
dor. βῶς,
Thcr. Idyl.
8, 48. Duel
nomin.-acc. βόε, Il. 13, 703 ; Od. 13, 32 ; Hés. O. 436.
Étym.
indoeurop. *gweh₃-u-, bœuf ;
cf. lat.
bōs, bŏvis ;
sscr. gáuḥ.