βοεύς

βοή

βοηγενής
βοή, ῆς ()
A cri, d’où :
I cri de l’homme et des animaux :
1 cri de l’homme, part. cri d’appel, Od. 9, 401 ; 10, 118, etc. ; cri de douleur, Il. 6, 465 ; Od. 14, 266 ; 24, 48 ; cri de joie, d’où joie bruyante, vive allégresse, Ar. Pl. 637 ; Eub. 3, 249 Meineke cri de guerre (sel. d’autres, bruit ou tumulte du combat) Il. 11, 50 ; 14, 4, etc. ; Od. 22, 77, etc. ; d’où βοὴν ἀγαθός, Il. 2, 408, etc. vaillant pour pousser le cri de guerre ; en parl. d’une foule, cri confus, Plat. Leg. 700e, 792a ; joint à θόρυϐος, Plat. Tim. 70e ; βοὴν βοᾶν (v. βοάω), ou θωΰσσειν, Soph. Aj. 335 ; ἀϋτεῖν, Eur. Hec. 1092 ; κελαδεῖν, Eur. Hel. 371 ; etc. pousser un cri ||
2 cri des animaux, Eur. Bacch. 1085 ; cri ou chant des oiseaux, Soph. Ant. 1021 ||
II p. anal. son bruyant (d’un instrument) : bruit de la trompette, Eschl. Sept. 394 ; son aigu de la flûte, Il. 18, 495 ; Pd. O. 3, 8 ; N. 5, 38 ; etc. son de la lyre, Pd. P. 10, 39 ; d’où musique, en gén. Pd. P. 1, 13 ||
III p. ext. toute parole sonore, d’où :
1 chant, Pd. N. 3, 67 ; Eur. El. 872 ; Ar. Ran. 212 ||
2 parole, en gén. en parl. d’une réponse d’oracle, Eur. Ion 92 ; de prières de suppliants, Eschl. Pers. 936, etc. ; d’invocations, Eur. Ph. 1036 ; de paroles en gén. : ὅσον ἀπὸ βοῆς ἕνεκα (ou ἕνεκεν) Thc. 8, 92 ; Xén. Hell. 2, 4, 31, ou simpl. ὅσον ἀπὸ βοῆς, DC. seulement pour parler, c. à d. par feinte ou en apparence ||
B secours, c. βοήθεια, Eschl. Suppl. 730 ; Ag. 1349 ||
E Dor. βοά, Pd. ll. cc. ; Thcr. Idyl. 16, 97.
Étym. onomatopée.