βρεχμός

βρέχω

βρι-
βρέχω (impf. ἔϐρεχον, f. réc. βρέξω, ao. ἔϐρεξα, pf. inus. ; pass. f. réc. βραχήσομαι, ao. ἐϐρέχθην, ao. 2 ἐϐράχην [], pf. βέϐρεγμαι) mouiller :
I en plongeant dans un liquide (eau, vin, etc.) Hdt. 3, 104 ; Xén. An. 1, 4, 17 ; Plat. Phædr. 229a ; βρεχόμενοι πρὸς τὸν ὀμφαλόν, Xén. An. 4, 5, 2, mouillés jusqu’au nombril, en parl. de soldats qui traversent un fleuve ||
II en arrosant ou inondant, part.
1 faire pleuvoir, Spt. Gen. 2, 5 ; Ex. 16, 4 ; θεῖον, Spt. Gen. 19, 24, du soufre ; p. anal. ἄρτους, Spt. Ex. 9, 23, des pains, etc. ; abs. NT. Matth. 5, 45 ; au pass. être mouillé par la pluie, Pol. 16, 12, 3 ; impers. βρέχει, il pleut, Télécl. (Bkk. 291) ; Arr. Epict. 1, 6, 26 ; Spt. NT. etc. ; fig. βρέχειν χρυσέαις νιφάδεσσι πόλιν, Pd. O. 7, 34, inonder une ville de neige aux flocons d’or, d’une pluie d’or ; ἀκτῖσι βεϐρεγμένος, Pd. O. 6, 55, inondé de lumière (litt. de rayons) ||
2 mouiller de sueur ; Plat. Phædr. 254c ||
3 mouiller ou humecter (le gosier), en parl. de buveurs, Antiph. (Ath. 23a) ; Anacr. 31, 12, etc. ; μέθῃ βρεχθείς, Eur. El. 326 ; βεϐρεγμένος, Eub. (Ath. 23a) gorgé de vin ||
E Act. impf. poét. 3 sg. βρέχε, Pd. O. 7, 34. Fut. réc. βρέξω, Sib. 5, 377, 508 ; 10, 200. Pass. fut. 2 réc. 3 sg. βραχήσεται, Spt. Esaï. 34, 3. Ao. 2 ἐϐράχην, Anacr. 31, 26 ; Arstt. Probl. 12, 3, 6.
Étym. p.-ê. R. indo-europ. *mergh-, mouiller, humidifier.