χολή
χολήϐαφοςχολή, ῆς
(ἡ)
I bile, fiel,
Archil. 118 ;
Eschl. Ch.
182, etc. ;
Soph. fr. 733 ;
Thc. 2, 49 ;
fig. colère, haine, Eschl. Ag. 1645 ; Ar. Pax 66, etc. ; joint à ὀργή, Dém. 778, 8 ; Plat. Tim. 83c, etc. ; au pl. Plat. Tim. 82e, etc. ; χολὴ ἐπιζεῖ μοι, Ar.
Th. 468, la
bile me déborde en bouillonnant ; χολὴν
κινεῖν, Ar. Vesp. 403, remuer, exciter
la bile ; fig. Ἀρχιλόχου ἰάμϐων χολή, Luc.
Pseud. 1, le
fiel des ïambes d’Archiloque ; χολὴν
ἔχειν, Dém. 778, 8 ; Plut. M. 170c, avoir de la bile, être irascible ou irrité ; χολὴν ἐμεῖν,
Plut. M.
711c, vomir
sa bile, c. à d. être médisant, tenir de
méchants propos ; πάνυ ἐστί μοι χολή,
Ar. Ran.
4, cela me donne du dégoût, m’est
insupportable ; p. suite :
1 écoulement de bile,
Hpc. Aph.
1249, V. med.
16, etc.
||
2 vésicule du fiel,
Eschl. Pr.
495 ; Arstt.
H.A. 2, 15,
9 ; au plur. Soph. Ant. 1010 ||
II p.
anal. :
1 venin d’un serpent,
Spt. Job
20, 14 ; de l’hydre de Lerne,
Apd. 2, 5, 4 ;
DS. 4, 11
||
2 liqueur que répand la
seiche, Nic. Al.
474, Th.
561 ||
3 toute boisson amère,
Spt. Deut.
29, 18 ; Ps.
68, 22 ; Jer.
8, 14 ; NT.
Matth. 27,
34 ; Hebr. 12,
15.
Étym.
indo-europ. *ǵhelh₃-, vert ;
cf. χόλος, χλόη,
χλωρός, lat. holus, helvus.