δέον, v. δέω 1 et 2.
δέον
δεόντωςδέον, οντος (τὸ) propr. ce qu’il faut, ce qui convient, d’où :
1 besoin, nécessité :
τὰ δέοντα εἰπεῖν, Thc. 1, 22 ; Plat. Phædr. 234b ; ou πράττειν, Isocr. 32a, dire ou faire ce qu’il
faut ; πρὸ τοῦ δέοντος, Soph. Ph. 891, avant qu’il ne soit nécessaire ; μᾶλλον τοῦ δέοντος, Xén.
Mem. 4, 3, 8,
plus qu’il ne faut ; θᾶττον τοῦ δέοντος,
Plat. Conv.
195b, plus
vite qu’il n’est nécessaire ; ἐς τὸ δέον,
Hdt. 2, 173, en
vue des besoins ; εἰς οὐδὲν δέον
ἀναλίσκειν, Dém. 36, 10, dépenser en pure perte, litt. sans aucun besoin ||
2 ce qui convient, ce qui
est opportun : ἐν δέοντι
(s. e. καιρῷ)
Eur. Med.
1277 ; ou
ἐν τῷ δέοντι, Hdt. 2, 159, en temps
opportun, à propos ; ἐς δέον παρεῖναι,
Soph. O.R.
1416, ou
ἐς τὸ δέον παραγίνεσθαι, Hdt. 1, 32, se présenter
ou survenir à point ; cf. Hdt. 1, 119, 186 ; εἰς δέον
λέγειν, Dém. 44, 7, parler à propos (part.
prés. neutre de δέω 2 ; sur
δέον employé au sens
d’un participe absolu, v.
δέω 2, II
impers.).