διαίρημα

διαίρω

διαισθάνομαι
δι·αίρω (f. διαρῶ [], ao. διῆρα, etc.)
I tr.
1 (διά, en séparant) lever pour éloigner : δ. τὸν πόλεμον ἀπό, Plut. Ages. 15, transporter la guerre loin de ; d’où simpl. écarter, ouvrir : τὸ στόμα, Dém. 375, 14 ; 405, 26, la bouche toute grande ; au pass. διηρμένος, litt. qui a la bouche grande ouverte, c. à d. qui parle ou écrit avec ampleur ou magnificence, DH. Rhet. 6, 6 ; Lgn 2, 2 ||
2 (διά, à travers) lever : ἄνω τὸν αὐχένα, Xén. Eq. 10, 3, lever le cou ; au pass. fig. δ. εἰς ou πρὸς ὕψος, Phil. 2, 510, 614, s’élever vers les sommets ||
3 fig. exagérer, Phil. 2, 575 Migne ||
II intr. en appar. (s. e. ἑαυτόν ou νῆα) se lancer à travers, traverser : τὸ πέλαγος, Arstt. fr. 268 ; τὸν πόρον, Pol. 1, 37, 1, la mer, le détroit ; avec une prép. : εἰς τὴν Σικελίαν, Pol. 1, 39, 1, s’embarquer pour la Sicile ||
Moy.
I tr.
1 lever en écartant : διαράμενος (s. e. τὰ σκέλη) Th. Char. 3, litt. ayant écarté (les jambes), c. à d. ayant marché à grands pas ||
2 lever pour soi ou qqe ch. à soi : δ. βακτηρίαν, Plut. Lys. 15, lever son bâton ; fig. δ. τι, Plat. Ax. 370b, prendre sur soi qqe ch., se charger de qqe ch. ||
II intr. s’élever : πρὸς τὴν θέαν, Arstt. Mund. 1, vers la contemplation (de l’ensemble des choses) ||
E Act. pf. 3 sg. διῆρκε, Luc. V. auct. 7. Pass. pf. part. διηρμένος, Luc. Tox. 55, etc.