διόλλυμι
διολλύωδι·όλλυμι (f.
-ολέσω, att.
-ολῶ, ao.
διώλεσα, pf.
διολώλεκα)
I perdre
complètement :
1 faire périr, détruire de
fond en comble : τι, Plat. Crit. 47c, etc. qqe ch. ; τινά, perdre
qqn, Soph. O.R.
442, Tr.
1028 ; ou
corrompre (la femme d’autrui) Eur.
El. 921
||
2 laisser se perdre (un
souvenir), oublier, Soph. O.R. 318 (cf. p. opp.σῴζω, φυλάσσω) ||
II intr. (au pf. 2
διόλωλα, au sens du
prés.) périr, être perdu, Eschl.
Pers. 590 ;
Eur. Andr.
1175 ||
Moy. (f. διολοῦμαι, ao. 2 διωλόμην) périr, être
perdu, Thc. 3,
40 ; Plat. Rsp. 370b, 497d ; δ. δόρει, Eschl. Suppl. 846, périr frappé par une lance ; ἔκ τινος δ. Soph.
O.R. 225,
périr de la main de qqn ||
E Act. pf. διολώλεκα,
DH. Is.
c. 8. Pass. impf. 3
sg. διώλλυτο, Eschl. Pers. 482 ; fut. 3 sg.
διολεῖται, Plat.
Rsp. 497d ; ao. 2, 2 sg. διώλου, Eschl. Suppl. 846 ; 3 sg. διώλετο, Soph. O.R. 225.