διψάς

διψάω-ῶ

διψέω
διψάω-ῶ (impf. ἐδίψων, f. διψήσω, ao. ἐδίψησα, pf. δεδίψηκα) avoir soif, être altéré, Od. 11, 584, etc. ; Eschl. Ag. 901, etc. ; en parl. de la terre, des plantes, Hdt. 2, 24 ; Th. H.P. 3, 22, 5, etc. ; avec un dat. δ. ὕδατι, Spt. Ex. 17, 3, avoir soif d’eau ; fig. τινος, Pd. N. 3, 6 ; Plat. Rsp. 562c ; Plut. Cato mi. 11, etc. ; rar. τι, Télès (Stob. Fl. 5, 67, t. 1, p. 124, l. 4) ; A. Pl. 4, 137 ; NT. Matth. 5, 6 ; τινί, Spt. Ps. 62, 3, avoir soif de qqe ch. (de justice, de liberté, de vengeance, etc.) ; avec l’inf. Xén. Cyr. 4, 6 ; El. V.H. 2, 41 ||
Moy. (seul. prés.) -ώμεθα, Hermipp. (Ath. 426f) ||
E Les contract. de αε sont en η : διψάει = διψῇ, Pd. N. 3, 6 ; sbj. 3 sg. διψάῃ = διψῇ, Plat. Gorg. 517 ; inf. διψῆν, ion. Hdt. 2, 24 ; att. Soph. fr. 701 ; Ar. Nub. 441 ; Plat. Gorg. 496d ; impf. 3 sg. ἐδίψη, Hpc. 1063, 1067 ; El. V.H. 2, 41 ; qqf. en α : prés. ind. 2 et 3 sg. διψᾷς, A. Pl. 4, 137 ; διψᾷ, Plat. Ax. 366a ; Spt. Prov. 25, 21 ; inf. διψᾶν, Gal. 5, 837. — Prés. ion. διψέω, Archil. 68. Épq. réc. διψώω, Nonn. Jo. 19, 29 ; Triphiod. 548 ; Anth. 11, 57. Poét. part. prés. non-contr. διψάων [] Od. 11, 587 ; fém. éol. διψεῦσα, Anth. 6, 21.
Étym. δίψα.