δυσχερής
δυσχερῶςδυσ·χερής, ής, ές,
difficile à manier, d’où :
I en
parl. de choses :
1 difficile, pénible
(sort, vie, etc.) Plat. Leg. 779e ; Dém. 1396, 16 ;
τὰ δυσχερῆ, Dém.
146, 26, difficultés ; particul. en parl. d’un
raisonnement, d’un argument, subtil, captieux, Plat. Prot. 333d ; Dém. 491, 17 ; τὰ δυσχερῆ, Arstt.
Nic. 7, 1, 5,
etc. difficultés d’une discussion
||
2 p.
suite, qui cause de l’ennui, ennuyeux, fâcheux, Eschl. Pr. 802 ; Soph. Ant. 254 ; δυσχερὲς εἰπεῖν, Dém.
225, 18, fâcheux à dire ; ποιεῖσθαί τι δυσχερές, Thc.
4, 85, se faire du chagrin ou s’irriter de qqe ch. ||
II en
parl. de pers. :
1 d’un caractère
difficile, d’où désagréable :
τινι, Soph.
El. 929 ;
πρός τινα, Eur.
Ion 398, pour
qqn ; abs. Dém.
439 fin ||
2 difficile à
contenter : περὶ τὰ σιτία,
Plat. Rsp.
475c, pour la
nourriture ||
Cp. δυσχερέστερος, Eur.
Hipp. 484 ;
Plat. Leg.
944b ;
Isocr. 106a.
Sup. δυσχερέστατος, Isocr.
245d.
Étym.
δ. χαίρω.