δωροληψία

δῶρον

δωροξενίας γραφή
δῶρον, ου (τὸ)
I don, présent, Hom. etc. plur. δῶρα au sens du sg. Il. 14, 238 ; 20, 268, etc. ; Oracl. (Hdt. 6, 19) ; ἄδωρα δῶρα, Soph. Aj. 665, présents qui n’en sont pas ; avec le gén. de la personne qui fait le présent : θεοῦ δῶρον, Eschl. Sept. 625, présent de la divinité, présent ; δ. θεῶν, Il. 20, 265 ; Od. 18, 142, présent des dieux ; δ. Μουσῶν καὶ Ἀπόλλωνος, Plat. Leg. 796e, présent des Muses et d’Apollon, en parl. de la poésie ; avec le gén. de la chose offerte en présent : ὕπνου δ. Il. 7, 482, le présent ou le bienfait du sommeil ; particul.
1 offrande aux dieux, Il. 6, 293 ; Eschl. Ag. 91 ; etc. ; dans les Livres saints, offrande à la divinité, Spt. Gen. 4, 4 ; Lev. 1, 2, etc. NT. Matth. 5, 23, etc. Marc. 7, 11 ; Luc. 21, 1, 4 ||
2 tribut, Il. 17, 225 ||
3 au plur. présents pour corrompre : ἕνεκα δώρων, Plat. Leg. 907a, par vénalité ; d’où δώρων γραφή, Eschn. 87, 3, accusation de corruption ; δώρων δίωξις, Plut. Per. 10, poursuite pour corruption ; δώρων κριθῆναι, Lys. 178, 7, être jugé pour corruption ; δώρων ἑλεῖν τινα, Ar. Nub. 591, convaincre qqn de vénalité ; δώρων ὀφλεῖν, And. 10, 20, être condamné pour vénalité ||
II paume de la main, palme, mesure de longueur (cf. παλαιστή) Nic. Th. 348 ; cf. ἑκκαιδεκάδωρος.
Étym. R. indo-europ. *deh₃-ro-, don ; cf. δίδωμι, lat. dōnum.