ἔαρ, ἔαρος [ᾰ] par contr. ἦρ, ἦρος (τὸ) printemps, Il.
6, 148 ; Od.
19, 519 ; ἔαρος, Arstt. H.A. 5, 10, 1, au
printemps ; ἅμα τῷ ἔαρι, Hdt. 5, 31 ; Xén. Hell. 4, 8, 7, avec le printemps ; πρὸς
ἔαρ, Thc. 5,
56 ; πρὸς τὸ ἔαρ, Thc. 5, 17 ; περὶ τὸ ἔαρ, Thc.
3, 116, vers le printemps ; fig. γενύων ἔαρ,
Anth. 6, 242,
le printemps d’un (jeune) visage, en parl. du
premier duvet ; ὕμνων ἔαρ,
Anth. 7, 12, la
fraîcheur ou le charme d’un chant ;
ἔφηϐοι, ἔαρ τῆς πόλεως, Démad. (Ath. 99d) les jeunes gens,
printemps de la cité ; ἔαρ ὁρᾶν,
Thcr. Idyl.
13, 45, avoir un regard de printemps,
c. à d. charmant ||
E ἔαρ us. en poésie et en
prose (v. ci-dessus, Démad. Anth. etc.) ; de même
ἔαρ dans une inscr.
att. KV. 133 (v. Meisterh. p. 103, § 50,
3). Gén. ἔαρος, Od. 19, 519 ; Arstt.
l. c. etc.
Dat. ἔαρι,
Hdt. Xén.
ll. cc. etc.
Acc. ἔαρ,
Thcr. Idyl.
l. c. etc. —
Les formes contr. us. en poésie et en
prose : ἦρ, Alcm. (Ath. 415d) ; Hpc. 337, 24 ; Arét. Caus. m. acut.
1, 6, p. 3 ; 1,
10, p. 9 ; 2, 5,
p. 18 ; ἦρος, Hh. Cer. 455 ; Alc. (Ath. 430b) ; Pd. P. 4, 64 ; Ar. Nub. 1008 ; Thc. 4, 2 ; 6, 95 ;
7, 19, etc.,
ἦρι, Ibyc.
(Ath. 601b) ; Thc. 5, 20 ; Xén. l. c. Ion. et épq. réc. εἶαρ,
Numén. (Ath.
371c) ;
gén. εἴαρος
[ᾰ] Hh.
Cer. 174 ;
dat. εἴαρι,
Opp. C.
1, 116, etc. —
[εα] monosyll. par
syniz. dans ἔαρ, Hés. O. 490 et ἔαρι, O. 460.
Étym.
pour *ϝέαρ
de proto-grec
*wéhar de
indo-europ. *ues-r/n-, printemps ; cf. sscr. vasan-tá-, lat.
vēr.