εἴθε
εἰθίζωεἴ·θε, conj. plaise
ou plût aux dieux que ! avec le sbj. prés. Plut.
1, 988a ;
avec l’opt. prés. Thcr. Idyl. 11, 73 ; ou ao. 2, Soph. O.R. 1068 ; Xén. Hell. 4, 1, 38 ; Thcr.
Idyl. 5, 62 ;
pf. Babr.
53, 5 ; 115,
3 ; Dysc. Synt. 251, 25 Bkk. ;
avec l’indic. impf., si le souhait est
irréalisable, Thcr. Idyl. 4, 49 ; ou ao. si le souhait se rapporte au passé :
εἴθε σοι τότε συνεγενόμην, Xén. Mem. 1, 2, 46, plût aux dieux que j’eusse été avec toi ;
de même avec l’ind. pf. Luc. 2, 389 Reitz ;
ou le pl. q. pf. DC. 59, 30, 2 ;
qqf. avec
ὤφελον : εἴθ’
ὤφελον, εἴθ’ ὤφελε, avec l’inf.
Anth. 9, 284,
408 ; αἴθ’ (dor.) ὤφελες, Thcr. Idyl. 7, 86, plût aux dieux que je, que tu, qu’il,
etc. ||
E Dor. αἴθε, Thcr. Idyl. 3, 12 ; 5, 62 ;
7, 86, etc. ;
mais εἴθε,
Thcr. Idyl.
4, 49.
Étym.
indo-europ. *(h₁)e(i), pron.
démonstr., v. εἰ, et p.-ê. *gwhe, particule.