ἐκτείνω
ἐκτειχίζωἐκ·τείνω :
1 étendre, tendre :
τὴν χεῖρα, Eschl. Ch. 9 ; Ar. Eccl. 782, la main ;
τὴν χεῖρα πρός τινα, Pol. 2, 47, 2, tendre la
main à qqn (en signe d’amitié) ; ou
ἐπί τι, Pol.
1, 3, 6, vers qqe ch. (pour s’en
saisir) ; τὰ σκέλη, Xén. An. 5, 8, 14, étendre les jambes ; ξίφος εἰς ἧπαρ, Eur.
Ph. 1421,
enfoncer une épée dans le foie ||
2 étendre sur le sol
ou sur une surface : νέκυν, Eur. Hipp. 786, étendre un
mort ; παῖδας ἐπὶ πυρήν, Hdt. 2, 107, étendre des
enfants sur un bûcher ; au pass.
s’étendre, en parl. de dormeurs,
Soph. Ph.
858 ; Xén.
An. 5, 1, 2
||
3 tendre avec
effort : ἐκτ. κάλων, Plat. Prot. 338a, tendre un câble
fortement ; ἵππον, Xén. Cyr. 5, 4, 5, lancer un cheval ventre à terre ;
fig. πᾶσαν
προθυμίην, Hdt. 7, 10, déployer tout son bon vouloir ; au pass. ἐκτέταμαι φοϐερὰν
φρένα, Soph. O.R. 153, mon esprit est
tendu par la crainte ||
4 étendre, développer,
déployer : στρατόν, Eur. Her. 801 ; στράτευμα,
Xén. Hell.
6, 5, 19, une armée ; πλεῦνα λόγον, Hdt.
7, 51 ; μείζονα
λόγον, Soph. Tr. 679, développer plus
longuement un discours ; fig.
βίον, Eur.
Suppl. 1109,
prolonger la vie ; πολὺς ἐκτέταται
χρόνος, Soph. Aj. 1402, un long temps
s’est écoulé ||
5 t. de
gramm. allonger une voyelle ou une
syllabe, p. opp. à συστέλλω, D. Thr.
631, 5 ; DH.
1, 359 ; 5, 74
Reiske ; Str. 9, 2, 14 ; 9, 3, 5
Kram. ; Sext. 622, 27 Bkk.
Étym.
cf. ἐκτανύω.