ἔμπαλι

ἔμπαλιν

ἐμπάλλω
ἔμ·παλιν [ᾰῐ] avec l’art. τὸ ἔμπαλιν, d’où τοὔμπαλιν ; τὰ ἔμπαλιν, d’où τἄμπαλιν, adv.
1 en arrière, Hh. Merc. 78 ; Hés. Sc. 145 ; Eur. Bacch. 348 ; εἰς τοὔμπαλιν, Xén. An. 1, 4, 15, m. sign. ||
2 en sens contraire, à rebours, Eschl. Pr. 202, etc. ; Soph. Tr. 358 ; Plat. Theæt. 193c ; ἐκ τοὔμπαλιν, Thc. 3, 22, du côté opposé ; τὸ ἔμπαλιν, d’où τοὔμπαλιν, ou τὰ ἔμπαλιν, d’où τἄμπαλιν, au rebours de, contrairement à, avec le gén. Pd. P. 12, 32 ; O. 12, 11 ; Eur. Hipp. 390 ; Xén. Cyr. 8, 4, 32 ; τὰ ἔ. πεφυκέναι τῶν ἄλλων ποταμῶν, Hdt. 2, 19, être d’une nature contraire à celle des autres fleuves ; rar. avec le dat. contrairement à, au rebours de, M. Tyr. 111 ; τὸ ἔμπαλιν ἤ, Luc. M. cond. 21 ; τὰ ἔμπαλιν ἤ, Hdt. 1, 207, etc. contrairement à ce que, tout autrement que ||
3 de nouveau, Nic. Th. 288.
Étym. ἐν, πάλιν.