ἐμπαρρησιάζομαι

ἔμπας

ἔμπασμα
ἔμ·πας [] adv. poét.
1 de toutes manières, c. à d. quoi qu’on fasse, dans tous les cas, après tout, Il. 12, 326 ; 17, 632, etc. ; Od. 15, 214, etc. Soph. Aj. 122, etc. ||
2 avec idée de restriction, mais cependant, toutefois ; avec une nég. ἔμπης (ion.) δ’ οὐκ ἐδάμασσα, Il. 5, 191, et cependant je ne l’ai pas abattu, Od. 2, 199 ; avec diverses particules restrictives, ἀλλά, δέ, περ : ἀλλ’ ἔμπας, Eschl. Pr. 187 ; Eur. Alc. 906 ; ἀλλ’ ἔμπης, Il. 8, 33, 464 ; Od. 14, 214 ; 20, 311 ; 23, 83 ; ἀλλὰ καὶ ἔμπης, Il. 2, 297, mais toutefois, mais cependant ; avec περ après un participe : πίνοντά περ ἔμπης, Il. 14, 1, bien que cependant il fût en train de boire ; rar. avant le part. ἔμπης... ἀχνύμενοί περ, Il. 24, 523, cependant... bien qu’affligés ; après un adj. ἀφωνήτῳ περ ἔμπας ἄχει, Pd. P. 4, 237, bien que cependant sa douleur fût muette ; suivi de καίπερ : οἰκτίρω δέ νιν δύστηνον ἔμπας, καίπερ ὄντα δυσμενῆ, Soph. Aj. 122, je le plains cependant, malheureux comme il est, bien qu’il soit un ennemi pour moi ||
E Ion. et épq. ἔμπης, Il. 1, 561, etc. ; Od. 2, 199, etc. Dor. ἔμπαν [] Pd. P. 5, 73, etc. Poét. ἔμπα [] Pd. N. 4, 58 ; Soph. Aj. 563 ; Call. Ep. 13. — En prose, seul. ion. Arét. Caus. m. acut. 2, 6 ; Caus. m. diut. 2, 11.
Étym. ἐν, πᾶς.