ἐμπεδορκέω-ῶ

ἔμπεδος

Ἔμπεδος
ἔμ·πεδος, ος, ον :
1 qui repose solidement sur le sol, d’où ferme, solide (mur, meuble, etc.) Il. 12, 9, 12 ; Od. 23, 203 ; fig. c. à d. ferme, constant, immuable, en parl. de choses (esprit, cœur, etc.) Il. 6, 352, etc. ; Od. 1, 393, etc. ; Eschl. Ag. 561 ; Soph. Ant. 169, etc. ; en parl. de pers. Il. 20, 183 ||
2 avec idée de durée, continu, incessant (garde, soin, servitude, etc.) Il. 8, 521 ; Od. 8, 453 ; Pd. P. 12, 14 ; N. 7, 57 ; Soph. O.C. 1674 ; neutre adv. ἔμπεδον, Il. 5, 527 ; 17, 434 ; Pd. P. 10, 34 ; Soph. Ph. 1197 ; et ἔμπεδα, Il. 17, 434 ; Nic. Th. 4 ; Anth. 9, 291, fermement, solidement ; d’où avec constance, immuablement, Od. 7, 259 ; avec ἀσφαλέως, Il. 13, 141 ; Od. 13, 86 ; avec αἰεί : ἔμπεδον αἰεί, Il. 15, 683, ou ἔμπεδον αἰέν, Il. 16, 107, toujours immuablement.
Étym. ἐν, πέδον ; cf. δάπεδον.
ἔμ·πεδος, ος, ον, emprisonné dans une entrave, enchaîné, Luc. Lex. 10.
Étym. ἐν, πέδη.