ἐμφύω
ἐμφωλεύωἐμ·φύω :
I tr. (prés. impf. fut. et ao.
1)
1 faire naître dans :
ἐ. τινι ἐν φρεσίν, Od. 22, 348, faire naître
qqe ch. dans l’esprit de qqn ; ἐ. ἔρωτά
τινι, Xén. Mem. 1, 4, 7, inspirer de
l’amour à qqn ||
2 enraciner, d’où fixer dans : ὀδόντας, El. N.A. 14, 8, tenir les
dents enfoncées dans ||
II intr. (ao. 2 ἐνέφυν, pf. ἐμπέφυκα, et au moy.)
1 naître dans :
ὅθι τρίχες ἵππων κρανίῳ ἐμπεφύασι,
Il. 8, 84, là
où pousse, sur la tête, la crinière des chevaux ; ἐμπεφύκασιν ἐν αὐτῇ φοίνικες, Hdt. 2, 156, dans ce pays
poussent des palmiers ; fig. en parl. de sentiments, naître ou se développer dans, être naturel à, dat. Soph. O.C. 1488 ; Eur. Hipp. 967 ; Xén. Mem. 3, 5, 17,
etc. ||
2 être comme enraciné
dans, tenir fortement à : ὣς ἔχετ’
ἐμπεφυυῖα, Il. 1, 513, elle se tenait ainsi attachée (à ses
genoux) ; ὀδὰξ ἐμφῦναι, Nic. Th. 131, avoir les dents enfoncées dans, etc. ; abs. ἐμφύς, Hdt. 3, 109, fixé dans, etc. ;
fig. ἐλπίσι,
Plut. M.
3, 342c ;
δόγμασι, Plut.
Cato mi. 4,
s’attacher ou être attaché à des
espérances, à des opinions ||
E Pf. épq. 3 pl. ἐμπεφύασι ;
part. pf. f. épq. ἐμπεφυυῖα, v.
ci-dessus.
Étym.
ἐν, φύω.