ἐμπολάω-ῶ
ἐμπολεμέω-ῶἐμπολάω-ῶ (impf.
ἠμπόλων, f.
ἐμπολήσω, ao.
ἐνεπόλησα, pf.
ἠμπόληκα ; pass.
ao. ἠμπολήθην, pf. ἠμπόλημαι)
I faire du commerce,
trafiquer, négocier, particul.
1 acheter, acc. en parl. de choses,
Soph. Ant.
1037 ; de
pers. (d’esclaves) Soph. Tr. 250 ||
2 vendre, Att. (Xén. An. 7, 5, 4, etc.) ||
II p.
suite, se procurer par le commerce, gagner par le
commerce : ἔκ τινος τετρακισχιλίας
(δραχμάς) Is.
88, 26, gagner 400 drachmes par la vente
de qqe ch. ; p. ext. gagner, se procurer,
en gén. ; ἐ.
δόξαν, Naz. 2,
210, s’acquérir de la gloire ; p.
ext. être en bonne situation : κάλλιον ἐ. Hpc. 507, 31, être en meilleure santé ; ἀμείνον’ ἐ. Eschl.
Eum. 631,
avoir plus de succès, réussir ; abs.
échouer, succomber, Soph. Aj. 978 ; p. suite, procurer, en
gén. : κέρδος, Soph. Tr. 93, procurer un gain ||
Moy. (ἐμπολάομαι-ῶμαι) se procurer par le trafic :
βίοτον πολύν, Od. 15, 456, des ressources
abondantes ||
E Act. ao. ἐνεπόλησα,
Is. 11, 43 ;
pf. réc. ἐμπεπόληκα, Luc.
Cat. 1.
Moy. impf. 3 pl. épq. ἐμπολόωντο, Od. 15, 456.
Étym.
ἐμπολή.