ἔνειμι
ἐνείργνυμιἔν·ειμι (impf.
ἐνῆν, f.
ἐνέσομαι)
1 être dans, dat. ; en parl. d’objets
matériels : ἄργυρος ἀσκῷ
ἔνεστι, Od. 10,
45, il y a de l’argent dans une outre ; p. anal. εἰ χάλκεόν μοι ἦτορ
ἐνείη, Il. 2,
490, si j’avais un cœur d’airain ; νοῦς
ὑμῖν ἔνεστι, Soph. El. 1328, vous avez de
l’intelligence ; πόλλ’ ἔνεστι τῷ γήρᾳ
κακά, Ar. Vesp. 441, la vieillesse a
bien des inconvénients ; cf. Il. 18, 53 ; Od. 21, 288 ; avec ἐν et le dat. Hdt. 7, 112 ; Eschl.
Pr. 832,
etc. ||
2 être parmi, avec un dat. pl. Thgn.
1135 ; Hdt.
3, 81, etc.
||
3 être dans
l’intervalle : ἐνέσται χρόνος,
Thc. 1, 80, il
se passera du temps d’ici là ||
4 être possible à, au
pouvoir de, dat. Soph. El. 527 ; Eur. I.T. 998 ; Dém. 527, 12, etc. ; abs. Soph. O.R. 578 ; impers. ἔνεστι (ou ἔνι, Plat. Phæd. 77e, Parm. 158c ; CIA. 2, 652, b, 32, de 398 av.
J.-C. ; CIA. 835, de 320/318 av. J.-C.,
avec 19 exemples ; v. Meisterh. p. 153, 12 ; etc.) il
est possible, avec l’inf. Dém. 1306, 3, etc. ; abs. Dém. 19, 6 ; avec un superl. ὡς ἔνι
ἥδιστα, Xén. Mem. 4, 5, 9, le plus
agréablement possible ; ὡς ἔνι μάλιστα,
Luc. Prom.
6, le plus possible ; cf. Pol. 16, 20, 7 ; 21, 2, 14 ;
23, 14, 2, etc. ; au participe neutre
abs. ἐνόν, étant possible,
lorsqu’on peut : ἐνὸν αὐτοῖς
σῴζεσθαι, Hdn 8, 3, puisqu’il leur était possible d’être sauvés ;
ὡς οὐκ ἐνόν, Luc. Anach. 9, comme il n’est pas possible ; τὰ ἐνόντα, Plat.
Rsp. 488c, les ressources, les
biens ; ἐκ τῶν ἐνόντων, Dém. 312, 20, selon les
moyens, autant que possible.
Étym.
ἐν, εἰμί.