ἔφεδρον

ἔφεδρος

ἐφέζω
ἔφ·εδρος, ος, ον :
1 qui est assis ou s’assied sur, qui est posé ou se pose sur (des lions, un cheval, etc.) gén. Soph. Ph. 401 ; Eur. Ion 202 ||
2 qui est assis ou s’assied auprès, dat. Eur. Tr. 139 ; gén. Plat. Pol. 273d ; p. suite, qui observe, qui épie, gén. τῶν καιρῶν, Pol. 3, 12, 6 ; τοῖς καιροῖς, Pol. Fr. gr. 69, qui épie l’occasion ; ἐφ. βίου, Mén. (Stob. Fl. 3, 152 Gaisf.) qui a l’œil sur la vie de qqn, c. à d. qui guette sa mort ; abs. surveillant, gardien, Call. Del. 125 ; champion, particul. qui se tient prêt à remplacer un champion vaincu, athlète de réserve, Pd. N. 4, 156 ; Eur. Rhes. 119 ; Ar. Ran. 792 ; Xén. An. 2, 5, 10 ; joint à ἀθλητής, Plut. Syll. 29 ; p. ext. qui se tient prêt à prendre la place de : τινος, Luc. Gall. 9, de qqn ; ou qui succède à un autre, successeur, Hdt. 5, 41 ; p. suite, soldat de réserve, combattant tout frais, Eur. Ph. 1095 ; cf. Pol. 8, 33, 6 ; fig. c. à d. nouvel adversaire, nouveau fléau, Soph. Aj. 610.
Étym. ἐπί, ἕδρα, v. ἔφεδρον.