ἐφορμάω-ῶ
ἐφορμέω-ῶἐφ·ορμάω-ῶ :
1 tr. pousser, exciter : ἀνέμους τινί, Od.
7, 272, les vents contre qqn ;
πόλεμόν τινι, Il. 3, 165 ; κακά τινι, Soph.
fr. 611, exciter une guerre, provoquer
des malheurs contre qqn ; τινά τι,
Soph. Aj.
1143, pousser qqn à faire qqe ch. ;
avec une prop. inf. Orph. Lith. 26 ||
2 intr. s’élancer : ἐς τὸ
πέλαγος, Xén. Hell. 1, 6, 21
(var. ἀφορμ-),
gagner le large ; d’ord. avec idée d’hostilité : τινι, Eur. Hipp. 1275 ; Plut. Pomp. 19 ; πρός τινα,
Plut. M.
119d ;
ἐπί τινα, DC.
36, 7, s’élancer sur qqn, l’assaillir ;
abs. Pol.
8, 8, 1 ; fig.
sans idée d’hostilité, avec l’inf. se
porter vers, désirer, Opp. H. 2, 94 ; Orph. Lith. 34 ||
Moy. (avec ao. moyen ἐφωρμησάμην,
ou pass.
ἐφωρμήθην) s’élancer vers, Od. 11, 206 ; Hés. O. 457 ; fig. avec un inf. : θυμὸς
ἐφορμᾶται πολεμίζειν, Il.
13, 74, mon cœur est impatient de
combattre ; souv. avec
idée d’hostilité, s’élancer : ἔγχει, Il. 17, 465 ; ἄκοντι,
Pd. N.
10, 129, avec une javeline, un dard ;
ἐφ. ἀέθλους, Hés. Sc. 127, s’élancer aux combats ; ἔθνος ὀρνίθων, Il.
15, 691, contre la race des oiseaux
||
E Prés. sbj. épq. 3 pl. ἐφορμώωσι, Opp. H. 2, 94. Moy. ao. inf. ἐφορμήσασθαι, Hés.
Sc. 127.
Ao. pass. ἐφωρμήθην, au sens moy.
Od. 11, 206 ;
part. ἐφορμηθείς, Il. 6, 410, etc. ;
dor. ἐφορμαθείς
[ᾱ] Pd.
N. 10,
69.
Étym.
ἐπί, ὁ.