ἐπιμαίομαι
ἐπίμακροςἐπι·μαίομαι (impf.
ἐπεμαιόμην, etc. v. ci-dessous)
1 promener la main sur,
tâter, acc. Od.
9, 446 ; 19, 468,
480 ; ὀΐων νῶτα, Od. 9, 441, le dos des
brebis ; ἕλκος, Il. 4, 190, tâter une
blessure ; fig. τι
νόῳ, A. Rh. 3,
816, sonder ou peser qqe ch. par
la pensée ; p. anal. σκοπέλου, Od. 12, 220, louvoyer pour longer un écueil ;
fig. νόστου,
Od. 5, 344,
faire effort pour le retour ; δώρων,
Il. 10, 401,
chercher à obtenir des présents ; avec
l’acc. τέχνην, Hh. Merc. 108, poursuivre la pratique d’un art ||
2 toucher
légèrement : τινα ῥάϐδῳ,
Od. 13, 429,
qqn de sa baguette ; d’où toucher,
en gén. μάστιγι
ἵππους, Il. 5,
748, fouetter des chevaux ; abs.
effleurer, descendre lentement, en parl. de la
nuit, Orph. Arg. 119 ||
3 saisir, tenir
ferme : ξίφεος κώπην, Od. 11, 531, la poignée de
son épée ; τινὰ ἐπ. χειρός, A. Rh. 3, 106, ou χειρὶ ἐπ. Od. 9, 302, tenir qqn par
la main ||
E Prés. impér. 2 sg. poét. ἐπιμαίεο, Od. 5, 344 ; 12, 220.
Impf. 3 sg. poét. ἐπιμαίετο, Hés.
(Ath. 418b). Fut. 3 sg. épq. ἐπιμάσσεται, Il.
4, 190. Ao. 3 sg.
épq. ἐπεμάσσατ’, Od. 13, 329 ; part. ἐπιμασσάμενος,
Od. 9, 446 ;
fém. ἐπιμασσαμένη, Od.
19, 468.