ἐπινεύω
ἐπινεφελίςἐπι·νεύω :
A intr.
I s’incliner,
d’où :
1 agiter le panache d’un
casque en remuant la tête, Il.
22, 314 ||
2 se pencher :
εἴς τινα, Ar.
Eq. 657, vers
qqn ; abs. en parl. de
choses : πέτραι
ἐπινενευκυῖαι, Luc. Pr. 1, roches suspendues
||
3 descendre sur un plan
incliné, en parl. des roues d’un chariot,
Héron Aut.
244 ||
II incliner la tête pour
faire un signe, d’où faire un signe de
tête ; particul.
1 faire un signe
d’assentiment (p. opp. à ἀνανεύω) Il. 15, 75 ; d’où approuver
d’un signe : τι, Eur. Or. 284 ; cf. Dém. 332, 18, qqe ch. ;
avec une prop. inf. ἐπ. ἀληθὲς εἶναι, Eschn.
62, 11, faire signe que c’est la vérité
||
2 accorder ou promettre d’un signe : τι, Eur. Bacch. 1349, se prêter à,
accorder qqe ch. ; τι πρός τινα,
Plat. Rsp.
437c, qqe ch.
à qqn ||
3 ordonner par signe,
Il. 9, 620 ;
Hh. Cer.
169, 466 ; τινὶ οὕτως
ἐπ. Xén. Cyr. 5, 5, 37, faire signe
à qqn d’agir ainsi ||
B tr. incliner, courber, particul. pointer haut (une machine de jet)
en parl. du tir montant, Héron Bel. 125a, 130d ; d’où au pass. être penché,
Sext. P.
1, 120 ||
E Fut. -νεύσω, Luc. Sat. 1, 4 ; -νεύσομαι,
Aristén. 2,
1.