ἐπίτεγξις

ἐπιτείνω

ἐπιτείρω
ἐπι·τείνω, f. -τενῶ : tr.
I étendre sur : ξύλα ἐπὶ γέφυραν ἐπ. Hdt. 1, 186, placer des traverses de bois pour la construction d’un pont ; ἐπ. ὑπὲρ τάφρου, Hdt. 4, 201, étendre sur un fossé ||
II tendre (p. opp. à ἀνιέναι)
1 au propre : ἐπ. τόξον, Plut. Educ. lib. 13 ; χορδάς, Plat. Lys. 209b ; λύραν, Plut. M. 9c, tendre un arc, des cordes, les cordes d’une lyre ; p. anal. τὴν φωνήν, τὸν φθόγγον, Arstt. Physiogn. 2, 14, tendre la voix, le son, c. à d. les rendre plus aigus ||
2 fig. tendre, faire se raidir, d’où exciter : ἐπ. τινὰ ποιεῖν τι, Xén. Hipp. 1, 13, pousser qqn à faire qqe ch. ; au pass. être en état de tension, d’où être fortement atteint : τῷ πυρετῷ, Hpc. 1154h ; ὑπὸ νόσων, Plat. Phæd. 86c, par la fièvre, par les maladies ; avec un part. souffrir vivement de, etc. Luc. D. mer. 9, 4 ; en parl. de l’intelligence, de l’âme, se tendre fortement, s’appliquer à ; ἐπιταθέντες ταῖς εὐνοίαις, Pol. 17, 16, 3, s’étant appliqués à marquer leurs dispositions bienveillantes ; ἐπιτεταμένοι τοῖς βιϐλίοις, Luc. Ind. 17, adonnés aux livres ||
3 donner de l’intensité, de la force, accroître, augmenter (p. opp. à ἀνιέναι) Plat. Leg. 645d, Rsp. 498b ; Arstt. Pol. 5, 8, 10 ; au pass. se tendre, s’élever, en parl. de prix, Dém. 1290, 17 ; devenir intense, prendre de la force, s’accroître, en parl. d’une maladie, Hpc. 133h ; de passions, Pol. 15, 27, 1 ; de famine, Plut. Cam. 28, etc. ; ἐπ. εἴς τι, Xén. Cyr. 7, 5, 82, faire effort vers qqe ch., en vue de qqe ch. ||
4 prolonger, d’où au pass. se prolonger, durer, Xén. Lac. 2, 5 ; Th. H.P. 7, 10, 3 ||
E Impf. itér. ἐπιτείνεσκον, Hdt. 1, 186.