ἔρως
Ἔρωςἔρως, ωτος
(ὁ)
I désir des sens,
amour :
1 avec
un rég. de pers.: τινός,
Soph. Tr.
433 ; Eur.
Ion 67 ;
πρός τινα, Arstt. H.A. 9, 48, pour qqn ; ἔρωτ’
ἐρᾶν, Eur. Hipp. 32, aimer d’amour ;
εἰς ἔρωτά τινος ἐλθεῖν, Arr. An. 4, 19, 9 ; Anaxil.
(Com. fr. 3,
350) ; ou ἀφικέσθαι, Antiph.
(Com. fr. 3,
124) devenir amoureux de qqn ||
2 avec
un rég. de chose, désir passionné, passion, Eschl. Eum. 865 ; Soph. Ant. 617, etc. ; au plur.
Ar. Av.
1316 ; ἔρως
τινός, Eschl. Ag. 540, Eum. 865, etc. ; περί τι,
Plat. Leg.
782e ;
πρός τι, Luc.
Nigr. init.
désir passionné de qqe ch. ; ἔχειν ἔρωτά
τινος, avec l’inf. Hdt. 5, 32, avoir un ardent
désir de qqe ch. ; ἔρως ἐστί μοι
avec l’inf. Soph. O.C. 368, j’ai un ardent désir de ; ἔρως ἐμπίπτει μοι avec
l’inf. Eschl. Ag. 341 ; Thc. 6, 24, il me naît un
grand désir de ; ἔρως τινὰ ἔχει τινός,
Xén. Hell.
5, 3, 19, un grand désir de qqe ch.
possède qqn ||
3 p.
suite, excitation de l’âme, d’où, en b.
part, allégresse : ἔφριξ’
ἔρωτι, Soph. Aj. 693, j’ai tressailli,
c. à d. je tressaille d’allégresse
||
II objet d’amour,
Thcr. Idyl.
2, 151 ; Luc.
Tim. 14
||
E Voc. ἔρως, Soph. Ant. 781 ; acc. ἔρωτα, Att. ; postér. ἔρων, A. Étol. 12 ; Anth. 9, 39.
Étym.
ἐράω ; cf.
ἔρος.