γελοῖος
γελοιότηςγελοῖος, ou att.
γέλοιος, α, ον,
qui fait rire, d’où :
1 risible, plaisant,
p. opp. à σπουδαῖος, Xén. Cyr. 2, 3, 1 ;
Isocr. 8e ; différ. de καταγέλαστος : γελοῖα εἰπεῖν
ἀλλὰ μὴ καταγέλαστα, Plat.
Conv. 189b, dire des choses
risibles, mais non ridicules ; Αἰσώπου τι
γέλοιον, Ar. Vesp. 566, ou Αἰσωπικὸν γέλοιον,
ibid. 1259,
qqe récit plaisant d’Ésope ou à la façon
d’Ésope ; en parl. de pers. plaisant,
bouffon, Eur. (Ath. 613d) ; Lgn 34 ||
2 ridicule, Il. 2, 215 (épq. γελοίϊος) ;
Hdt. 8, 25 ;
γέλοιος ἔσομαι αὐτοσχεδιάζων,
Plat. Phædr.
236d, je
serai ridicule en improvisant ; γελοῖός εἰμί σοι
λέγων ταῦτα, Luc. Char. 22, je suis ridicule
en te disant cela ||
Cp. γελοιότερος, Plat.
Ap. 30e ; Arstt. Top. 2, 2.
Étym.
γέλως.