γλαυκός, gén. de
γλαύξ.
γλαυκός
γλαῦκοςγλαυκός, ή, όν :
1 primit. brillant, étincelant, éclatant, sans idée de couleur déterminée, en parl. de la mer,
Il. 16, 34 ;
Soph. fr. 341,
423 ; Eur. Hel. 407, 1517 ;
d’où subst. ἡ
γλαυκή, la mer, Hés. Th. 440 ; en parl. des vagues, Ar.
Th. 45,
etc. ; de
l’aurore, Thcr. Idyl. 16, 5 ; de la lune, Empéd.
176 ; Triphiod.
514 ; des
astres, Him. 13, 37, p. 238 ; particul.
de l’éclat des yeux, Arstt.
H.A. 2, 1 ;
en parl. de races d’hommes aux yeux
clairs, Hdt. 4,
108 ; de serpents aux yeux
étincelants, Pd. O. 8, 37 ; d’Athèna (cf. γλαυκῶπις) Eur. Her. 754, etc. ||
2 de couleur glauque, d’un
vert pâle ou gris, en
parl. de la couleur de l’olive, Eur. I.T. 1101 ; de l’olivier,
Soph. O.C.
703 ; Anth.
9, 87 ; de pierres
précieuses (béryl, topaze), DP.
1119 ; qqf.
d’un bleu mélangé de blanc, Plat.
Tim. 68c ; ou d’un bleu pâle ou gris,
en parl. des yeux de certains hommes,
Arstt. Probl.
10, 11 (nuance peu
goûtée des Grecs, Luc. D. mer. 2, 1) ||
Cp. -ότερος, Agésianax
(Plut. M.
930e) ;
Arstt. G.A.
5, 1 ||
E Fém. dor. γλαυκά,
Eur. ll. cc. ;
Thcr. l.
c.
Étym.
p.-ê. pré-grec.